La Fédération des Ascenseurs

Fédération des Ascenseurs

IDF Ascenseurs est membre de la Fédération des Ascenseurs depuis 2023.

Le rôle de La Fédération des Ascenseurs est l’organisation professionnelle représentative des ascensoristes en France. Elle représente 90% du secteur et regroupe 182 entreprises composées de PME et de grands groupes répartis sur l’ensemble du territoire.

Représentant un chiffre d’affaire de 2,65 milliards d’euros en 2022, elle regroupe 17 000 salariés sur le sol français dont 70% directement en charge de l’installation, de la modernisation et de la maintenance des ascenseurs. La profession couvre toute la chaîne d’activité depuis les études en amont jusqu’à la maintenance sur le terrain.

Au quotidien, la Fédération des Ascenseurs poursuit quatre missions essentielles.
01 — Représenter et défendre les intérêts de la profession
02 — Être au service de ses adhérents
03 — Favoriser les partenariats et les synergies avec l’ensemble de la profession
04 — Sensibiliser les utilisateurs pour leur sécurité et leur confort quotidien

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Les normes relatives aux ascenseur en France

Les normes relatives aux ascenseur en France; les ascenseurs sont soumis à différentes normes et réglementations. Celles-ci ont pour objectif de garantir leur sécurité, leur performance et leur conformité aux normes de construction. Les normes applicables aux ascenseurs en France sont principalement définies par le Comité Européen de Normalisation (CEN) et l’Association française de normalisation (AFNOR). Voici quelques-unes des principales normes en matière d’ascenseurs en France :

Normes européennes (EN) relatives aux ascenseurs :

Les ascenseurs en Europe sont régis par les normes européennes (EN) émises par le CEN. Ces normes couvrent divers aspects, tels que la conception, la fabrication, l’installation, la maintenance, et la sécurité des ascenseurs. La norme EN 81-1 et EN 81-2 concerne notamment la sécurité des ascenseurs.

Les normes relatives aux ascenseur en France (NF) :

Les normes françaises spécifiques peuvent être dérivées des normes européennes, adaptées aux besoins nationaux. Les normes NF ISO 8100-30, NF EN 81-72, FD P82-023 sont souvent utilisée en France pour couvrir les aspects de sécurité, de conception et de performance des ascenseurs.

Réglementation technique et administrative :

En plus des normes, il existe des réglementations techniques et administratives en France qui régissent l’installation et l’exploitation des ascenseurs. Ces réglementations sont définies par le Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) et peuvent être mises à jour pour répondre aux évolutions technologiques et aux enjeux de sécurité.

Les normes relatives aux ascenseur imposent des règles de sécurité spécifiques :

Les ascenseurs doivent respecter des règles de sécurité spécifiques définies par le Code du travail, notamment en ce qui concerne les contrôles périodiques, la maintenance et les normes de sécurité.

Il est essentiel que les professionnels du secteur des ascenseurs, tels que les fabricants, les installateurs, et les entreprises de maintenance, se conforment aux normes en vigueur pour assurer la sécurité des utilisateurs et la qualité des installations. La conformité aux normes permet également de garantir que les ascenseurs répondent aux exigences légales et aux normes de sécurité les plus récentes.

En France, quelques-unes des organisations professionnelles liées au secteur des ascenseurs incluent :

Ces organisations jouent un rôle crucial dans la promotion des normes de sécurité, la formation des professionnels, le partage d’informations sur les avancées technologiques, et la représentation des intérêts de l’industrie des ascenseurs au niveau national et international. Les fabricants, les installateurs, les professionnels de la maintenance, et d’autres acteurs du secteur participent souvent à ces associations pour contribuer au développement et à l’amélioration continue de l’industrie des ascenseurs.

Les types d’ascenseurs

Il existe plusieurs types d’ascenseurs, chacun conçu pour répondre à des besoins spécifiques en termes de capacité, de hauteur, de vitesse et de fonctionnalités. Voici quelques-uns des types d’ascenseurs les plus courants :

Ascenseurs à câbles conventionnels

  • Ascenseurs de passagers : Les ascenseurs de passagers sont les plus courants et transportent des personnes entre les différents étages d’un bâtiment.
  • Ascenseurs de fret : Conçus pour transporter des marchandises plutôt que des personnes, les ascenseurs de fret sont utilisés dans les entrepôts, les centres de distribution et d’autres installations industrielles.

Ascenseurs hydrauliques

  • Ascenseurs à vérins simples : Ces ascenseurs utilisent un vérin hydraulique pour déplacer la cabine verticalement.
  • Ascenseurs à vérins télescopiques : Ces ascenseurs utilisent plusieurs sections télescopiques dans le vérin pour gérer des hauteurs plus importantes.
  • Ascenseurs à contrepoids hydrauliques : Ils fonctionnent sur le même principe que les ascenseurs à contrepoids à câbles, mais utilisent un système hydraulique au lieu de câbles.

Ascenseurs sans machinerie (machine-roomless, MRL)

Ces ascenseurs intègrent la machinerie directement dans la cabine ou à proximité, éliminant ainsi la nécessité d’une salle des machines distincte. Ils sont souvent utilisés dans les bâtiments où l’espace est limité.

Ascenseurs à grande vitesse

Certains ascenseurs sont conçus pour atteindre des vitesses élevées, ce qui les rend adaptés aux gratte-ciel. Ces ascenseurs à grande vitesse sont équipés de technologies avancées pour assurer la stabilité et la sécurité à des vitesses élevées.

Ascenseurs panoramiques

Ces ascenseurs sont dotés de parois transparentes, offrant une vue panoramique pendant le déplacement entre les étages. Ils sont souvent utilisés dans des bâtiments avec une architecture spéciale ou dans des centres commerciaux pour offrir une expérience visuelle aux passagers.

Les types d'ascenseurs : les ascenseurs panoramiques

Les types d’ascenseurs résidentiels

Conçus pour un usage résidentiel, ces ascenseurs sont installés dans des maisons ou des immeubles d’appartements et sont généralement plus petits que les ascenseurs commerciaux.

Parmi les types d’ascenseurs, on trouve les ascenseurs inclinés

Utilisés dans des bâtiments où les escaliers traditionnels sont difficiles à installer, les ascenseurs inclinés suivent une inclinaison spécifique pour faciliter le déplacement entre les étages.

Chaque type d’ascenseur présente des avantages et des inconvénients en fonction des besoins spécifiques du bâtiment et de son utilisation prévue. L’évolution constante de la technologie conduit également à l’émergence de nouveaux types d’ascenseurs avec des fonctionnalités améliorées.

Le fonctionnement d’un ascenseur à gaz

Le fonctionnement d’un ascenseur à gaz, également appelés ascenseurs hydrauliques ou ascenseurs à vérins hydrauliques, utilisent un système de fluide hydraulique pour déplacer la cabine. Voici les principaux composants et le fonctionnement d’un ascenseur à gaz :

Un ascenseur à gaz fonctionne avec un vérin hydraulique

Le cœur du système est le vérin hydraulique. C’est un cylindre rempli d’huile hydraulique. À l’intérieur du cylindre se trouve un piston relié à la cabine de l’ascenseur. Lorsque la pression est appliquée à l’huile, le piston est déplacé, entraînant ainsi la cabine vers le haut ou vers le bas.

La pompe hydraulique

Pour créer la pression hydraulique nécessaire, un moteur électrique alimente une pompe hydraulique. La pompe aspire l’huile du réservoir et la propulse dans le cylindre du vérin. Cela créé ainsi la pression nécessaire pour déplacer la cabine.

Le réservoir d’huile

L’huile hydraulique est stockée dans un réservoir, d’où elle est aspirée par la pompe pour être utilisée dans le système.

Le bloc de commande électronique

Un système de contrôle électronique surveille et régule le mouvement de l’ascenseur. Puis, il reçoit les commandes des boutons à l’intérieur de la cabine et aux différents paliers. Enfin, il contrôle la pompe hydraulique pour déplacer la cabine à la hauteur désirée.

Le fonctionnement général d’un ascenseur à gaz se déroule comme suit :

  1. Lorsqu’une personne appuie sur le bouton à l’intérieur de la cabine ou sur un palier, le système de contrôle reçoit la commande.
  2. Le moteur de la pompe hydraulique est activé, créant une pression hydraulique dans le vérin.
  3. La pression hydraulique déplace le piston dans le vérin, soulevant ou abaissant la cabine.
  4. Une fois que la cabine atteint l’étage souhaité, la pression est relâchée, et la cabine s’arrête à la position désirée.
ascenseurs à gaz

Les ascenseurs à gaz sont souvent utilisés dans les bâtiments de taille moyenne et offrent une alternative aux ascenseurs à câbles traditionnels. Ils sont réputés pour leur douceur de mouvement, leur efficacité énergétique et leur facilité d’installation, surtout dans des espaces où l’espace pour la machinerie est limité. Cependant, ils sont généralement limités en termes de hauteur par rapport aux ascenseurs à câbles, qui sont plus adaptés aux gratte-ciel.

Le fonctionnement d’un ascenseur

Le fonctionnement d’un ascenseur est un processus complexe qui implique plusieurs composants mécaniques, électriques et électroniques. Voici une description simplifiée du fonctionnement d’un ascenseur typique :

La cabine et le contrepoids

Un ascenseur est généralement constitué d’une cabine qui transporte les passagers ou les marchandises et d’un contrepoids qui équilibre le poids de la cabine. Le contrepoids est attaché à la cabine par des câbles.

Le système de poulies et de câbles

Les câbles passent sur des poulies situées en haut de la cage d’ascenseur. Un moteur électrique est utilisé pour faire tourner ces poulies. Les câbles sont attachés à la cabine d’un côté et au contrepoids de l’autre.

Le fonctionnement d’un ascenseur, le moteur électrique

Le moteur électrique est l’un des composants clés de l’ascenseur. Il est responsable de fournir l’énergie nécessaire pour déplacer la cabine vers le haut ou vers le bas.

Le système de contrôle

Un système de contrôle électronique gère le mouvement de l’ascenseur. Il reçoit les commandes des boutons situés à l’intérieur de la cabine et dans les étages, puis contrôle la vitesse et la direction du moteur pour déplacer la cabine à l’endroit souhaité.

Le fonctionnement général d’un ascenseur se déroule comme suit :

  • Lorsque vous appuyez sur un bouton à l’intérieur de la cabine ou sur un palier, le système de contrôle reçoit la commande.
  • Le moteur électrique est activé dans la direction appropriée (vers le haut ou vers le bas), et les poulies commencent à tourner.
  • Les câbles enroulés autour des poulies tirent la cabine ou le contrepoids, déplaçant ainsi la cabine dans la direction souhaitée.
  • Des dispositifs de sécurité, tels que les freins, les limites de vitesse, et les systèmes de détection d’obstacles, sont en place pour assurer la sécurité des passagers.
  • Une fois que la cabine atteint l’étage sélectionné, le moteur s’arrête, et les portes de la cabine s’ouvrent pour permettre aux passagers de sortir.

L’ensemble de ce processus est régulé par des normes de sécurité strictes pour assurer un transport vertical fiable et sécurisé. Les ascenseurs modernes sont équipés de nombreux dispositifs de sécurité pour prévenir les accidents et garantir une utilisation sûre.

L’histoire des ascenseurs

L’histoire des ascenseurs remonte à plusieurs siècles, et elle est marquée par l’évolution de la technologie et des besoins humains. Voici un aperçu de cette histoire :

Premières formes d’ascenseurs (antiquité)

Les premières formes d’ascenseurs étaient des systèmes de poulies et de cordes utilisés pour déplacer des objets lourds verticalement. Les Grecs et les Romains utilisaient des systèmes rudimentaires pour déplacer des matériaux de construction.

Le « monte-charge » médiéval

Au Moyen Âge, des versions primitives d’ascenseurs, appelées monte-charges, étaient utilisées dans les châteaux et les grandes demeures pour transporter des objets lourds entre les étages

Les ascenseurs à contrepoids (19e siècle)

L’une des avancées majeures dans le développement des ascenseurs a été l’invention des ascenseurs à contrepoids. En 1852, Elisha Otis a introduit le premier ascenseur équipé d’un système de sécurité qui empêchait la cabine de tomber en cas de défaillance mécanique. Cette innovation a rendu les ascenseurs beaucoup plus sûrs et a ouvert la voie à leur utilisation généralisée.

Les ascenseurs électriques (fin du 19e siècle)

L’invention de l’ascenseur électrique a considérablement amélioré l’efficacité et la commodité des ascenseurs. En 1889, l’ingénieur allemand Werner von Siemens a construit le premier ascenseur électrique utilisant un moteur électrique pour déplacer la cabine.

L’essor des gratte-ciel (20e siècle)

Avec la construction de gratte-ciel au début du 20e siècle, les ascenseurs sont devenus un élément essentiel de l’architecture urbaine. Les progrès technologiques ont permis de construire des ascenseurs capables de desservir des bâtiments de plus en plus hauts.

Les ascenseurs modernes (20e siècle à nos jours)

Les progrès technologiques continus ont conduit à des ascenseurs plus rapides, plus silencieux et plus économes en énergie. Les systèmes de contrôle électronique ont amélioré la précision du déplacement de la cabine, offrant une expérience plus confortable pour les passagers.

Ascenseurs intelligents et connectés (21e siècle)

De nos jours, les ascenseurs intègrent de plus en plus des technologies intelligentes, notamment des capteurs, des systèmes de surveillance, et parfois même des écrans interactifs. Ces avancées visent à améliorer la sécurité, l’efficacité énergétique et l’expérience utilisateur.

L’histoire des ascenseurs reflète l’évolution des besoins humains, de la simple nécessité de déplacer des objets lourds à une composante essentielle de la vie moderne, permettant l’accès à des bâtiments de plusieurs étages et contribuant au développement des villes.

La Sécurité des ascenseurs

ascenseur de bureau

En France, le parc d’ascenseur comprend des appareils très variés. Le gouvernement a décidé en 2003 de mettre en place de mesures spécifiques pour améliorer la sécurité des ascenseurs existants, en assurer le contrôle et l’entretien des ascenseurs.

L’article 79 de la loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003 urbanisme et habitat a établi trois types d’obligations pour les propriétaires d’ascenseurs :

  • 1) réaliser, dans un délai de quinze ans, des travaux de mise en sécurité sur les appareils installés avant le 24 août 2000 ;
  • 2) passer un contrat d’entretien au contenu minimal fixé par décret et où les responsabilités incombant à chaque partie sont clarifiées ;
  • 3) réaliser périodiquement un contrôle technique de l’appareil, pour permettre de vérifier le bon état de fonctionnement de l’appareil et la conformité de l’appareil.

Depuis le 24 août 2000 et dans le cadre de la législation européenne, les ascenseurs et ses composants de sécurité sont soumis à l’obligation de marquage CE qui matérialise leurs conformités aux exigences communautaires incombant au fabricant.

La réglementation concernant les ascenseurs et les composants de sécurité pour ascenseurs est prévue aux articles L125-1 à L125-5 du code de la construction et de l’habitation (CCH) et aux articles R125-1 à R125-2-41 du CCH.

La téléalarme est un des éléments de sécurité de l’ascenseur.

Comme un téléphone, la téléalarme est un dispositif de demande de secours pour les passagers bloqués en cabine d’ascenseur, permettant de mettre en relation phonique, un émetteur (situé au niveau de la cabine ou dans la gaine d’ascenseur) avec un récepteur (situé au service d’intervention).

Un bon fonctionnement de la téléalarme permet une réponse rapide et adaptée en cas de problème.

La norme EN 81-28 : 2022, § 4.2.1 recommande ceci :
« À des fins de test, au minimum tous les 3 jours, l’équipement d’alarme doit automatiquement simuler un signal d’entrée d’alarme (test automatique) et établir la connexion ainsi obtenue – à l’aide de moyens de connexions/liaisons identiques à ceux utilisés pour une alarme – vers l’équipement de réception ».

RÔLE DU SERVICE D’INTERVENTION
Norme EN 81-28 : 2022
« Organisation chargée de recevoir l’identification de l’alarme et de dégager les usagers bloqués dans l’installation d’ascenseur. »
Le service d’intervention assure :
• une prise en charge des appels d’alarmes usagers et techniciens,
• et, le dégagement des usagers bloqués,
• ainsi que du suivi de l’intervention de dégagement.
• la surveillance des appels cycliques des téléalarmes,
• et la réponse vocale aux tests d’alarmes effectués par les techniciens,
• enfin, la surveillance des alertes concernant les alimentations électriques de secours équipant les téléalarmes.

Les alimentations électriques de secours des téléalarmes et des équipements qui permettent l’accès au réseau de communication de la téléalarme, sont encadrées par la norme EN 81-28 ; ceux-ci doivent garantir la sécurité des usagers tel que décrit dans l’article 4.1.4 de cette norme :
Aucune alarme ne doit être entravée ou perdue, même dans le cas d’une coupure d’alimentation électrique ou d’une panne d’alimentation électrique.

La Sécurité des ascenseurs, la téléalarme

La maintenance des ascenseurs par IDF Ascenceurs

hall immeuble ascenseur idfascenseurs

La maintenance des ascenseurs privatifs par IDF Ascenseurs est réalisée de manière régulière afin de leur assurer un bon fonctionnement et de pérenniser l’installation. Elle est toutefois moins contraignante que sur des ascenseurs collectifs.

La maintenance de votre ascenseur privatif, est faite par un professionnel. Ile de France Ascenseurs propose des contrats de maintenance adaptés à vos besoins.

Les ascenseurs privatifs ainsi que les EPMR (Élévateurs pour Personne à Mobilité Réduite) ne relèvent pas de la réglementation sur les ascenseurs. Ils sont soumis à la directive Machine CE 2006-42 (appareils dont la vitesse n’excède pas 0,15m/s). Cette directive impose aux propriétaires d’EPMR un « entretien par un personnel qualifié selon la fréquence préconisée par le fabriquant. »

Deux types de contrats peuvent vous être proposés :

Un contrat « confort » avec 4 visites de contrôle annuelles ainsi qu’un graissage des pièces.

Un contrat « sérénité » assurant les même prestations main d’œuvre et déplacements inclus en cas de panne.